Quand on a demandé aux fans sur Spotted – Rock la Cauze (ils sont quand même plus de 5 000!) de nous partager leurs meilleurs souvenirs du festival à travers les années, un élément ressortait clairement. Qu’ils viennent avec leurs enfants ou qu’ils se fassent des amis parmi les bénévoles, cette gang de punk-rockers forme une grande famille tricotée serrée. Voici quelques histoires de cette tribu unique et unie.
Des passionnés de musique
C'est pas d'hier que Rock la Cauze (RLC) est une histoire de famille! Fondé notamment par les frères Yanick et Dave Poisson (en plus de Patrice Marcoux et James Casey), ce populaire festival offre aux amateurs de la région la crème des artistes punk, rock, ska et métal. Voilà pour la partie «Rock». Quant à la partie «Cauze», l'organisation ramasse chaque année des fonds pour des organismes communautaires.
«Depuis 2018, on a distribué un gros total de 130 000$ à divers organismes», mentionne fièrement Yanick, toujours président du festival. Qui a dit qu'on ne pouvait pas avoir un cœur de rockeur et le cœur sur la main en même temps?
Des bénévoles qui font la différence
Le comité organisateur de Rock la Cauze compte 350 bénévoles. C’est assez rare de nos jours de voir autant de personnes donner de leur temps pour une bonne cause. Pour Karine Dallaire, bénévole depuis 3 ans, l’édition 2023 lui a prouvé qu’il y a encore du bon monde sur cette terre : «Lors du démontage le dimanche matin, un couple de Gatineau est revenu sur le site pour récupérer des objets perdus. Ils ont tellement aimé le festival, qu'ils sont restés pour nous aider pendant 3h sans rien demander en retour. Ils étaient seulement heureux de donner un coup de main.» Un cœur de rockeur, le cœur sur la main ET le cœur à la bonne place… On aime toute de ça!
J’suis sortie avec mes chums de fiiiillllleesss!
Pour Stéphanie Lacroix, RLC c’est l’occasion de sortir entre chicks et même d’y voir une amie y trouver l’amour! «En 2018, j’y suis allée avec mes 3 meilleures amies. Étant de la région de Lanaudière, on a fait une publication sur Facebook pour savoir qui voulait nous accueillir pour le week-end, à distance de marche du festival pour pouvoir y laisser mon camion. C’est là qu’on a rencontré Fred, un ami que nous revoyons au festival chaque année! Depuis 2019, c’est Carl qui nous héberge! Une de mes amies y a même trouvé l’amour! Cette année, ils fêteront leur 2e année en tant que couple!»
On espère que leur amour résonne aussi fort que les amplis de Rock la Cauze et qu'ils headbangent ensemble à chaque édition! Rock on les amoureux!
Des festivaliers de tous les âges
Qu’ils aient 7 ans ou 77 ans, RLC, c’est pour tout le monde! Il y a même une Kid Zone Desjardins avec des jeux gonflables, des maquilleuses, des coiffeuses, des bonbons et de l’animation pour les petits punk-rockers!
Mais comment on profite de ce moment familial? Pour Karen Therrien, qui emmène sa fille depuis qu’elle a 4 ans (elle a maintenant 10 ans, l’ado en devenir!), c’est une affaire de «rotation» avec ses amies. «Je suis toujours entourée de 10 000 enfants! Ma fille et les enfants de mes amies… on se relaie dans le pit!» C’est comme un service de garde, version rock!
Pour William Champagne, c’est la première fois cette année qu’il vivra cet événement musical avec ses kids. «Vive les shows en famille!», dit-il.
C’est avec sa fille que Claude Ratté, un amateur d’une soixantaine d’années, danse sa vie à RLC! «Pendant que j'attendais dans la file pour acheter une bière, je dansais sur place et un jeune devant moi se retourne et me dit : «J'te paye une bière, j'te trouve cool!» J’étais vraiment surpris. Je l'ai remercié avec une poignée de main. Ensuite, je suis retourné retrouver ma fille et elle a trouvé ça bien drôle! À la fin de la soirée, elle a même écrit sur Facebook : «Merci au gars qui a payé une bière à mon père à Rock la Cauze!»
Le fils de Karine Dallaire (oui, oui, la bénévole mentionnée plus haut!) a vu ses horizons musicaux francophones s’ouvrir grâce à l’événement. «Mon fils, qui n'aime pas la musique francophone, était sur le bord de la scène pendant le show des Vulgaires Machins. Il a été tellement captivé par l'énergie de Guillaume et Marie-Ève qu’il a décidé d'apprendre leur musique pendant ses cours de guitare dans son programme Musique-études.» Un gros shout out à ton fils, Karine!
Enfin, Olivier Fortier a eu des frissons lorsqu’une centaine d’enfants sont montés sur la scène pendant le spectacle de Goldfinger pour entonner avec le band la chanson Superman. «Un moment incroyable que les enfants n’oublieront jamais. J'en ai des frissons à chaque fois que j'entends cette chanson.»
Que vous soyez à votre premier festival ou un adepte de la première heure de Rock la Cauze, y’a pas de doute que ce festival permet de se créer des souvenirs incroyables. Et ça, c’est de l’or pur!
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